A l'occasion du 17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, la mission égalité vous invite à participer à la sensibilisation sur les transidentités et les parcours de transition animée par l’association OUTrans.
Lors de cette sensibilisation, l'association présentera ses actions, puis parlera des parcours de transition, des conditions de vie des personnes trans et des conséquences de la transphobie sur leur vie. Celle-ci est ouverte à toute la communauté universitaire.
- Quand ? Jeudi 6 juin de 14h30 à 17h30
- Où ? Amphi A4 du bâtiment Rabelais (campus Marne-la-Vallée)
- Comment s’inscrire ?
Cette sensibilisation se déroule dans le cadre de la Pride Day organisée par le Parlement Étudiant de l’Université. La mission égalité y tiendra un stand de 14h30 à 17h30. Découvrez le programme complet de la journée.
En espérant vous y voir nombreuses et nombreux !
A quoi sert cette journée mondiale ?
Le 17 mai est la journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Plus largement, il s’agit d’une journée mondiale de sensibilisation et de prévention pour lutter contre les LGBTI+phobies. Cette date a été choisie pour commérer la décision de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 17 mai 1990, de supprimer l’homosexualité de la liste internationale des maladies mentales. C’est en 2005 que l’initiative d’une journée de lutte contre l’homophobie a été organisée à l’échelle internationale pour la première fois.
Chaque année, à l’occasion du 17 mai, l’association SOS Homophobie publie son rapport annuel sur les LGBTIphobies, composé notamment de données et témoignages issus de leur dispositif de signalement.
Quelques chiffres à retenir :
- En 2023, l'association a reçu 2 085 témoignages de LGBTIphobies (contre 1 506 en 2022).
- Depuis 2020, la transphobie est en augmentation. En 2023, ce contexte demeure pour la troisième année consécutive le deuxième plus représenté dans nos témoignages (21% des cas recensés) après la gayphobie (45%).
- L’association souligne un environnement qui se dégrade pour les personnes LGBTQIA+, avec une forte présence de discours de haine en ligne (23% des contextes de LGBTIphobies), ainsi qu’un mal de vivre qui concerne 13% des cas recensés.
Pour en savoir plus sur ce rapport 2024.